Formation commune

Format Dialogue et l'INTEFP

L’INTEFP, un établissement public au service des acteurs du travail et du dialogue social

L’INTEFP, institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle, est un établissement public placé sous la tutelle du ministre chargé du travail. L’ingénierie de formation et l’ingénierie pédagogique font partie de son ADN.

Formation des adultes et dialogue social : un savoir-faire reconnu

Depuis plus de 30 ans, l’INTEFP réunit les partenaires sociaux régulièrement tout le long de l’année lors des Sessions nationales. Cette expérience a permis à l’institut d’acquérir un savoir-faire pour construire et animer ce type d’actions, reconnues dans les milieux des ressources humaines et dans les milieux syndicaux.
L’association des auditeurs de l’INTEFP fédère tous ceux qui ont participé à une session et adhèrent à cette démarche de dynamique d’un dialogue social qui décloisonne les représentations, les positionnements et les stratégies d’acteurs.

La mission Format Dialogue

L'INTEFP a été chargé par le ministère du travail, de rédiger le cahier des charges des formations communes au dialogue social, puis de contribuer au déploiement de cette nouvelle offre de formation, par le biais des organismes de formation prêts à s'engager.
Une équipe dédiée a été créée, ainsi qu’une marque, Format Dialogue et un site. Le leitmotiv est de sensibiliser et d'emmener tous les acteurs de la formation professionnelle et du dialogue social vers de nouvelles pratiques de relations sociales et de négociation collective.

En effet, il est reconnu que le fonctionnement de l'entreprise est nettement amélioré quand les relations entre employeurs et salariés sont constructives.

La naissance des formations communes : l’article 33 de la loi du 8 août 2016

La loi du 8 août 2016, dite aussi Loi El Khomri, relative au travail, à la modernisation du dialogue social et à la sécurisation des parcours professionnels, énonce dans son article 33, intégré dans le Chapitre II – Formation des acteurs de la négociation collective du code du travail, des articles entérinant le concept des formations communes au dialogue social.

A lire dans leur intégralité sur Legifrance.gouv.fr.

Des compétences au service des acteurs de l’entreprise

La consécration par le législateur (loi du 8 août 2016) de cette expérience au sein des formations communes fait de l’INTEFP un acteur central, pivot du dispositif, chargé d’apporter son concours, par :
  -    La rédaction du cahier des charges général, publié au Bulletin officiel du 30 juillet 2018
  -    Le conseil apporté aux entreprises et aux branches professionnelles
  -    La conception d’outils pédagogiques adaptés aux formations communes
  -    L’animation d’un réseau d’organismes de formation, référencés au préalable pour leur professionnalisme et leur respect des principes énoncés dans le cahier des charges général.
  -    La capitalisation des expériences et des mises en place de formations communes menées sur l’ensemble du territoire.

A consulter

 


Une gouvernance assurée par des acteurs du dialogue social

La gouvernance de la mission Format Dialogue est assurée par un comité national de suivi et par un conseil scientifique. L’INTEFP anime et assure le secrétariat de ces deux instances.

Le comité national de suivi de Format Dialogue

Le comité national de suivi ou CNS, se compose des représentants des organisations syndicales et patronales françaises représentatives au niveau national et interprofessionnel. Sept organisations soutiennent le dispositif mis en place pour déployer les formations communes au dialogue social.
Il s’agit de la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, FO, la CPME, l’U2P et le Medef.
La mission du CNS est d’analyser le déploiement des formations communes à partir des remontées de terrain et des évaluations reçues par l’INTEFP. Il est également attendu de lui des propositions d’améliorations du dispositif.
Le comité national de suivi formule des recommandations à l’INTEFP ou à tout autre organisme de formation, et il peut solliciter ponctuellement le conseil scientifique pour éclairer ses avis.

Le conseil scientifique de Format Dialogue

Le conseil scientifique se compose d’un représentant de la Direction générale du travail (DGT) et de personnes qualifiées, indépendantes et désignées par le directeur de l’INTEFP.
Elles offrent un haut niveau d’expertise dans un ou plusieurs domaines du champ des formations communes. Ses membres sont choisis en dehors des organisations présentes au comité national de suivi.
Le conseil scientifique peut proposer de nouvelles thématiques de formations communes et de nouvelles modalités pédagogiques.
Il participe à l’actualisation du cahier des charges national avec l’INTEFP.

Au 20 février 2021, il était composé des personnalités suivantes :

Son président :
Jean-Paul Guillot, ancien président de l’association Réalités du dialogue social
Anne Sipp de la Direction générale du Travail
Louise Aubertin, directrice pour le programme de développement relationnel au service fédéral de médiation et de conciliation du Canada
Sylvain Baffi, responsable Dialogue social au centre de formation du Bureau international du travail à Turin
Gregor Bouville, maitre de conférences en science de gestion à l’université Paris Dauphine
Stéphanie Demoulin, faculté de psychologie et des sciences de l'éducation à l’université de Louvain
Pierre Garcia, directeur de la Direccte Centre Val de Loire
Sylvaine Laulom, avocate générale à la cour de cassation
Sophie Thierry, membre du conseil économique, social et environnemental.

Développer une culture du dialogue et de la négociation
  • Les formations communes ont vocation à favoriser le développement d’une culture du dialogue et de la négociation, en confrontant les regards sur l’entreprise et en questionnant les acteurs sur leur représentation du dialogue social.
  • En partageant le même niveau d’information et de contenu de formation, à égalité, les formations communes contribuent à un nouvel équilibre entre les parties.
  • Elles participent aussi de la reconnaissance des acteurs et de leurs prérogatives, en valorisant l’engagement et les compétences acquises à l’occasion de l’exercice d’un mandat.